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Transmis par Clément Boursin (ACAT)

 

 

RD CONGO

000 Par3535635 0La coordination provinciale de la marche mondiale des femmes s’est dite satisfaite du déroulement de ces assises organisées du 13 au 18 octobre à Bukavu, capitale du Sud Kivu.

Environ cinq mille femmes ont participé à ces assises.

La coordinatrice locale de la marche mondiale des femmes a notamment salué l’inauguration de deux maisons de la femme dont la construction de l’une a été financée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

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Une marche mondiale des femmes pour soutenir les victimes des violences sexuelles
Emmanuel Chaco


BUKAVU, 16 oct (IPS) - Une «marche mondiale des femmes» se déroule du 14 au 17 octobre à Bukavu, la principale ville de la province du Sud-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) pour exiger l’arrêt des violences faites aux femmes et la fin de l’impunité pour leurs auteurs.

Pendant trois jours, les participants venus du monde entier ont focalisé leur attention sur la dénonciation et la prévention des violences sexuelles sous quatre thèmes : le respect des biens communs, la paix et la démilitarisation, le travail des femmes, et les violences envers les femmes.

«Le choix de la ville de Bukavu a été motivé par la nécessité, pour les organisateurs, de construire la paix, la justice et l’égalité entre les femmes et les hommes, d’agir contre toutes les causes de la guerre et de valoriser les ressources locales et la pérennisation d’une paix durable», a déclaré à IPS, Marie-Noel Cikuru, une des organisatrices et animatrice de 'Vision d’espoir', une organisation non gouvernementale engagée dans la prise en charge des femmes victimes des violences sexuelles dans l’est de la RDC.

Présidant la marche, Olive Lembe, épouse du président congolais a indiqué devant un parterre de journalistes que «cette activité est une expression de la solidarité internationale et un fait que les femmes du monde entier sont vigilantes vis-à-vis de la situation de leurs paires en RDC».

Voici une occasion particulière offerte aux femmes de tout âge et de toute race pour faire arrêter toute forme de violences faites à la femme», a souligné Marie Frantz, responsable de l’association 'Solidarité femmes haïtiennes', présente à Bukavu.

 

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Sur la question du viool comme arme de guerre

Voir :

 

 

Le viol, une arme de guerre au Congo 1/3Tester le partage automatique

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Documentaire réalisé par Susanne Babila (2007)

Qu'ils appartiennent à des bandes de Hutus réfugiés au Congo en 1994 après le génocide au Rwanda ou à diverses milices opérant des razzias pour se fournir ensuite en armes, nombreux sont les hommes qui ont fait ou font encore violence à des femmes. Les victimes sont aujourd'hui soignées à l'hôpital Panzi de Bukavu.

Elles ont subi des viols répétés et des tortures, certaines ont été enlevées et emmenées comme esclaves sexuelles dans des camps de combattants.

Bébés, fillettes ou grands-mères, peu importe l'âge, rien ne pouvait arrêter la fureur et le sadisme des bourreaux.

Après avoir été soignées et avoir bénéficié d'un soutien psychologique à l'hôpital, la plupart des femmes redoutent le moment de regagner leur village, car les exactions et les humiliations qu'elles ont subies ont souvent eu lieu devant leur famille ou leur communauté.

Par ailleurs, la richesse de la République démocratique du Congo en minerai - or et surtout casserite et coltan très prisés dans la fabrication de composants électroniques pour l'informatique et l'aéronautique - provoque des trafics illégaux permanents, pratiqués par des groupes incontrôlés qui rançonnent et violent des villageois.

Dans ce documentaire trois femmes témoignent : Ndamosu M'Buefuh, 70 ans, violée plusieurs fois, dont le mari et les cinq enfants ont été assassinés ; Ntakobajira M'Bisimwa, 30 ans, qui a été esclave sexuelle dans un camp de rebelles ; Noella M'Mburugu, 18 ans, qui a subi pendant trois ans des sévices sexuels et à qui on a enlevé le fils.

 



 

 

 

 

 

 


Tag(s) : #www.partenia2000
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