Vivre ensemble

13 juin 2006

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Vivre ensemble par gerardw

Du nouveau ...

Les medias nous saoulent avec tout ce qui se passe en négatif dans les  banlieues. Ils oublient de nous montrer le positif. Si l'on mettait en avant le positif autant que l'on montre à longueur de temps les drames, ça n'irait pas plus mal !

Pour être régulièrement dans le 94, je peux vous dire ou plutôt vous montrer qu'il se passe aussi des choses très agréables. il est vrai qu'on ne parle jamais des trains qui arrivent à l'heure. Et si l'on renversait la tendance ?

Ah, si notre ministre de l'intérieur était venu le 13 juin à Bicêtre, il n'aurait pas eu besoin de karcher... Quelle expression aurait-il employé ? En parlerait-on encore le 30 octobre ?

Gérard Warenghem

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Présentation de cette video au colloque de Srasbourg ...

« Vivre ensemble »

Ce petit film n’est pas un film réalisé par un professionnel. En matière de cinéma, je suis tout à fait « amateur »

C’est un souvenir. Souvenir d’une fête de fin d’année dans une école primaire, en banlieue parisienne.

J’ai passé 20 années de ma vie à Libreville, au Gabon, alors aujourd’hui, en France j’ai des amis africains un peu partout, et j’en ai dans la banlieue parisienne.

Nous sommes au Kremlin Bicêtre, dans le Val de marne, dans le 94, aux portes de Paris.

Sandra que j’ai vu à Libreville le lendemain de sa naissance, était il y a deux ans (2005-2006) au CE 1 à l’école Benoît Malon. A la fin de l’année, j’ai accompagné ses parents à la petite fête : 4 ou 5 classes avaient été réunies pour faire une seule chorale. Ils ont chanté pendant une bonne demie heure, et vous allez vous plonger quelques minutes dans leur petit monde !

C’était en juin 2006, il y avait eu des troubles dans les banlieues quelques mois auparavant.

Les media en avaient parlé abondamment.

Quelqu’un avait parlé de karcher…

Vous savez qu’on parle toujours des trains qui arrivent en retard et jamais des trains qui arrivent à l’heure. C’est dommage, car au lieu de nous matraquer avec les voitures qui brûlent, il faudrait aussi nous montrer les gens qui vivent ensemble, les gens qui, comme dans ce film, chantent ensemble.

Si l’on montrait un peu plus ces réalités positives, si on les encourageait, si on les soutenait, je ne dis pas que la banlieue serait le paradis, mais je crois que l’opinion publique serait mieux éclairée, et que le voisin ne ferait plus peur.

Je dis « on » : si l’on montrait, si l’on soutenait … Le « ON », ce sont les medias, les pouvoirs politiques, et nous tous.

Ce petit film qui ne sera sans doute pas primé à Cannes doit pouvoir contribuer à montrer un autre visage de la banlieue. Je l’ai mis sur internet.

Vivre ensemble, c’est possible. Mieux, ça existe déjà !

Pour avoir été avec des jécistes (Jeunesse Etudiante Chrétienne) durant 20 ans et plus, j’ai pratiqué durant toutes ces années ce qu’on appelle la Révision de vie : VOIR JUGER AGIR.

Voir : c’est le but du film.

Nous aurons ensuite à prendre ces réalités en considération dans notre réflexion. En espérant que nous déboucherons finalement sur des propositions d’actions.

Quand je dis à la fin du film : « Monsieur Sarkozy vous raté la fête », c’est une façon de dire : soyons de ceux qui participent à tout ce qui se fait de positif.

Vivre ensemble : il s’agit bien de vivre et de vivre bien !

Gérard Warenghem