Transmis par Anthony Whitney
Chers amis
Nous sommes au 37ème jour de la grève de la faim de nos camarades et amis étudiants de l'UGET, la solidarité en Tunisie s'élargit autour d'eux.
Très cordialement
anthony whitney
06 73 45 60 56
17.03.2009
Tunisie : soutien aux étudiants grévistes de la faim
Comité de Soutien aux Etudiants grévistes de la Faim
matroudine.solidarite@gmail.com
Communiqué n°3
L'état de santé des grévistes est alarmant
Les militants pacifistes de la centrale syndicale étudiante UGET entament leur 37ème jour de grève de la faim. Leur bulletin de santé relève plusieurs cas d'hémorragie interne, un début d'ulcère, des urines hémorragiques...L'hypotension et les nombreux vertiges obligent les grévistes à maintenir une position couchée, leur état de vigilance est entrecoupé d'évanouissements et de crampes abdominales insupportables. Les risques irréversibles de jaunisse, d'hémorragie rétinienne, des gencives ou du tube digestif ne sont plus à écarter.
Interdits d'université pour « délit » de syndicalisme légal, les silhouettes méconnaissables des jeunes militants ne semblent pas inquiéter le moins du monde le pouvoir tunisien. Sourd à leur jeûne complet pour revendiquer un droit fondamental au savoir, il vient de diligenter une procédure d'évacuation du siège de l'organisation.
L'étau policier se resserre autour du 19 rue Naplouse, siège de l'UGET, les agents et les sbires du pouvoir empêchent toute visite aux grévistes. Mais un flux tendu d'appels téléphoniques et de lettres de soutien continue de réchauffer les cœurs de nos jeunes courageux.
17.03.2009
Tunisie : soutien aux étudiants grévistes de la faim
Comité de soutien aux étudiants grévistes de la faim
PARIS, le 16 Mars 2009
Communiqué N° 2
Les étudiants et militants de l'UGET, continuent leur grève de la faim depuis plus de 35 jours. Leur état de santé se dégrade de jour en jour. Certains d'entre eux ont été transférés,
ces derniers jours, plusieurs fois aux services des urgences suite à des brèves pertes de connaissance. Les rapports médicaux sont sérieusement alarmants. Mais l'affaiblissement physique des
grévistes n'entame en rien leur volonté à continuer leur action jusqu'à ce que les autorités tunisiennes répondent à leur principale revendication : la réintégration de leur
université et la poursuite de leurs études.
Le pouvoir tunisien persiste à ignorer les grévistes, leur revendication et la gravité de leur état de santé. La seule réponse qu'il a pu apporter, depuis le premier jour de la grève de la faim,
est une réponse policière. Ses agents encerclent le local de l'UGET, où se tienne la grève, harcèlent les étudiants et empêchent la solidarité du mouvement démocratique.
Notre comité condamne l'attitude du pouvoir tunisien et de celle du ministre de l'enseignement supérieur et les rend responsables de la suite des événements et notamment des conséquences néfastes
sur l'état de santé et la vie des grévistes.
Nous appelons les acteurs de la solidarité nationale et internationale à intensifier leurs actions et leurs mobilisations en faveurs des grévistes.
Mohamed-Anis Mansouri ; Néjib BACCOUCHI ; Anouar KANZARI, Samir HAMMOUDA ; Bachir ABID, Lotfi HAMMAMI ; Iyad DAHMANI ; Hichem ABDESSAMAD ; Fatma BOUAMAIED KSILA ; Jamel HENI
www.matroudine.fr.vc
matroudine.solidarite@gmail.com
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