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Transmis par Pablo, le 19 mars 2010
Appel pour la paix au Pays Basque
Suite à la note de Gonnet Villars, je vous dois à tous une information.
Certes « On n'est plus du temps de Franco ! » mais malheureusement le roi détient son pouvoir du caudillo en personne et parler de démocratie alors que plusieurs journaux (Egin tiré à plus de 50000 exemplaires a été fermé il ya a 8 ans sans que le procès n’ait encore eu lieu). ( Egunkaria , premier quotidien en langue basque a été fermé il y a plus de 5 ans, son directeur sauvagement torturé par les forces de sécurité « démocratiques »).
On ne peut pas qualifier les déclarations à ce sujet d’Amnesty International ou du rapporteur de l’O.N.U de propagande pro indépendantiste. Plusieurs partis politiques sont aujourd’hui illégalisés. Herri Batasuna,(Unité Populaire) en Guipzcoa 1ère force électorale avec 30% des voix ne peut se présenter au suffrage populaire depuis plus de 10 ans. Exemple qui crie le ridicule de cette politique de censure jusque dans le petit village de Ezkioga Itxaso. Des centaines de votes ont été considérés nuls et la mairesse représentante du parti populaire espagnol qui n’est pas originaire du village et n’y vit pas a été élue avec 12 votes et 2 personnes sont actuellement en prison accusées de l’avoir menacée lors de son premier conseil municipal.
La liste des entraves à la démocratie est bien trop longue et je tomberai d’accord avec l’auteur de la note sur un point essentiel. Basta !
Il faut effectivement que la démocratie soit respectée partout, que cesse la torture, les séquestrations et que Ion Anza et ce gendarme français soient les dernières victimes de ce conflit centenaire.
Il nous appartient de désamorcer ce climat terrible créé par tant de souffrances pour créer les conditions d’une solution démocratique. Nos gouvernements ne cessent de mettre de l’huile sur le feu alors de grâce ne contribuons pas à attiser ce feu.
Pablo
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Transmis par Pablo
La violence au Pays Basque
Alors que nous sommes sous le choc des « informations » qui arrivent sur le destin tragique de Jon Anza et la souffrance de ses proches, nous apprenons ce matin qu’une autre famille est endeuillée, victime elle aussi d’un conflit qui aurait pu, qui aurait du, depuis si longtemps trouver une issue juste pour tous.
Ce que nous appelons de nos vœux depuis si longtemps c’est une solution démocratique qui mette un terme à tant de douleur.
Que ces deux hommes, ces familles, soient les dernières victimes et qu’enfin chacun s’engage dans la résolution urgente de ce terrible conflit.
La paix se construit sans morts, sans tortures, sans prisonniers politiques. Une fois de plus, ces évènements tragiques nous prouvent que la répression n’est pas la solution et je réaffirme ma détermination à lutter pour la paix ici comme ailleurs.
L’apaisement, la reconnaissance de l’autre, le respect des droits humains et des droits des peuples à exister sont autant d’engagements que nous devons prendre ensemble sur le chemin de la paix.
Que l’exemple de l’Afrique du Sud et de l’Irlande parmi tant d’autres nous éclaire dans notre démarche.
Pablo
